Demain j’étais folle . Un voyage en schizophrénie .
La préface de Christophe André, page 5, donne un choc.
Avec sobriété, l’auteure décrit les premiers signes de la maladie, sa terreur, sa honte, les réactions désemparées de son entourage – entre incompréhension, tristesse, colère et honte –, son hospitalisation puis le miracle de sa lente et patiente rémission.
« Le soleil brille toujours, et ce n’est que quand il ne brille plus, quand tout est froid et que les oiseaux ne chantent plus que vous remarquez ce qui se passe. […] Alors vous avez peur. Car vous ne savez pas ce qui se passe, ni pourquoi, ni combien de temps ça va durer. »
Cette peur a commencé au collège, explique la conférencière et psychologue Arnhild Lauveng, dans ce récit qui retrace son « voyage en schizophrénie », depuis le déclenchement de la maladie vers l’âge de 14 ans jusqu’à la voie de la guérison, vers 26 ans. Entre-temps, des pulsions suicidaires, des internements, la voix impérieuse d’un « Capitaine » qui commande et à laquelle Arnhild est contrainte de se soumettre.
Demain
j’étais folle
. Un voyage en schizophrénie
.
Arnhild Lauveng
Éditions Autrement
Disponible Ville de Montréal